Mauvaise gouvernance et scandales : Madagascar sous la présidence de Rajoelina
Depuis son arrivée au pouvoir, le président Andry Rajoelina s’est toujours présenté comme un homme du peuple, prêt à réformer et à redresser Madagascar. Pourtant, derrière ce discours se cache une réalité bien plus sombre : une gouvernance marquée par les scandales, le favoritisme, et l’exploitation des richesses nationales à des fins personnelles. Le dernier événement en date illustre une fois de plus l’étendue de ces pratiques.
Un député pris en flagrant délit de trafic de tortues radiata
Un scandale éclate récemment avec l’arrestation d’un député, anciennement élu sous l’étiquette d’indépendant, qui s’est par la suite rapproché du camp présidentiel. Ce dernier a été appréhendé en flagrant délit de transport illégal de tortues radiata, une espèce endémique protégée et gravement menacée d’extinction. Cette arrestation pose de nombreuses questions sur les pratiques de corruption et les alliances douteuses au sein du régime.
Non seulement ce député fait partie d’un réseau de trafics illégaux, mais il est également un ancien inspecteur de police, un poste censé symboliser la rigueur et l’intégrité. Sa connaissance approfondie des rouages de la justice et des failles du système lui aurait permis de dissimuler ses activités pendant longtemps, en tirant profit de sa proximité avec le pouvoir.
Un régime complice ?
Ce cas n’est pas isolé. Il met en lumière une stratégie bien connue sous le régime Rajoelina : l’intégration de figures controversées et corrompues dans le cercle présidentiel pour mieux protéger les intérêts de ceux qui servent son agenda. L’impunité règne, et le pouvoir est devenu un bouclier pour ceux qui bafouent les lois du pays.
Rajoelina et son entourage sont souvent accusés de profiter des ressources naturelles de Madagascar – qu’il s’agisse de minerais, de bois précieux ou encore de la faune endémique – pour des intérêts privés, au détriment de la population et de l’environnement. Ce député, pris en flagrant délit, est une énième preuve de la complaisance et de la complicité qui gangrènent les institutions sous ce régime.
Une gouvernance en totale contradiction avec les besoins du peuple
Alors que Madagascar fait face à des crises économiques, sociales et environnementales majeures, les dirigeants semblent plus préoccupés par leurs intérêts personnels que par ceux de la nation. Ce scandale n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la mauvaise gouvernance qui handicape le développement du pays.
En tolérant et en protégeant ces pratiques, le régime de Rajoelina trahit non seulement ses promesses de réforme, mais aussi la confiance du peuple malgache. L’urgence est là : il faut dénoncer ces dérives et exiger une véritable justice pour mettre fin à cette ère de corruption et de mauvaise gouvernance.
Par : RAMAHIRATRA
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