La razzia continue :
"Tain’alika ka ny avo, ihany no tovonana" (On ne prête qu’aux riches)
ou l’accaparement des ressources par les élites
"A tout seigneur, tout honneur", et
au fameux « shadow cabinet » alias Président bis les marchés
juteux ! Mais sait-il seulement que le shadow cabinet fait plutôt partie
de l’opposition ? Mais, qui se ressemble s’assemble, car le niveau
d’instruction de Gasy Tapany est de T3, comme dirait le grand maître Avoko
RAKOTOARIJAONA, président de la fédération Kung-Fu Wisa. Au point de se tromper
sur le résultat d’une addition simple comme 13 + 6 = 19, ou d’une
multiplication comme 100 X 10 = 10000 ! Mais pas besoin d’être une lumière
pour faire de bonnes affaires lorsqu'on contrôle tous les leviers de decision,
n’est-ce pas ? Comme le montrent les exemples ci-après !
Dès la nomination en 2018 au poste de PM de Ntsay Tyson, l’homme lige de Mamy
Ravatomanga depuis qu’il n’était encore que le DG de feu Solima, ce dernier
avait raflé la digitalisation des permis de conduire et des cartes grises.
Grâce au ministre de l’intérieur de l’époque, « le ministre écran
plat ».
La société slovène CETIS, représenté par Erick Rajaonary, avait obtenu en 2016
ce marché après un appel d’offres. Le ministère de l’intérieur avait alors pris
le prétexte que les permis de conduire proposé par CETIS n’étaient pas
réellement biométriques.
Le 6 octobre 2018, CETIS avait fait à l’hôtel Colbert une démonstration
prouvant clairement le contraire. Cette médiatisation n’a pas été du goût des
autorités malagasy qui ont alors proféré des menaces à l’encontre des
responsables de CETIS. Sur les conseils avisés d’Erick Rajaonary, CETIS a
préféré se retirer du projet. D’ailleurs, depuis l’affaire Cnaps, Erick
Rajaonary est parti en France et n’a plus prudemment reparu à Madagascar.
Et c’est la société EPHALU, dont le DG se nomme Dieudonné RAZAFINDRAZAKA, qui a
tiré les marrons du feu pour 15 ans sans appel d’offres.
Notre fameux shadow cabinet s’est également
emparé du marché très juteux (un vrai cash machine, diraient les financiers) de
la sureté aéroportuaire. A peine Gasy
Tapany installé au pouvoir en 2019, M. Raphaël Albaladejo, propriétaire du CSPI
détenteur du marché de la sureté aéroportuaire fut déclaré persona non grata et
expulsé de Madagascar. Et la société Samada de Mamy Ravatomanga avait ramassé
la mise sans aucun nouvel appel d’offres, permettant au passage l’envoi en
catimini des 73 kg d’or en Afrique du Sud. Mais Samada n’a jamais été inquiété
pour autant, au contraire des agents de la douane ou de l’ACM.
Tout le monde est au courant de la plainte de
Transparency- International, sur les affaires d’exportation de letchis. Ce qui
a failli coûter la prison à sa représentante locale, sans l’intervention
commune des différentes organisations internationales et des ambassades. Et
Mamy Ravatomanga veut refaire le même coup pour l’exportation de vanille.
Malheureusement pour lui et surtout pour les paysans malagasy, les Américains
ont une sainte horreur des monopoles. Comme résultat visible jusqu’ici, la
mévente de la vanille dont le kilo se vend actuellement à 5 000 ariary à Ambanja.
Les langues se délient actuellement au sein du
ministère des travaux publics, et de nombreux responsables affirment que notre
Président bis est associé à Samcrete pour le projet autoroute Tana/Tamatave. C'est
ainsi que le Trésor débourse rapidement l’avance de démarrage de ce chantier
obtenu sans appel d’offres, même si le permis environnemental et social n’a pas
encore été obtenu. En avoir parlé publiquement a coûté son poste au DG de
l’ONE. A ce sujet, lire le communiqué de la société civile sur ce lien valable
pendant 7 jours
https://we.tl/t-9OTAx3vmnd
.
Le financement sur ressources propres de
ce projet a fini par assécher la trésorerie de l’Etat. Au point de devoir faire
la manche auprès des organisations internationales et des pays amis pour le
financement des élections. Et pourtant, les mêmes se plaignent des ingérences
étrangères, lorsque ces bailleurs de fonds osent faire des remarques
pertinentes sur les carences du système électoral, qui risquent d’amener une
crise pré ou post-électorale.
Le diagnostic systématique pays effectué par
la Banque Mondiale indique que
« l’accaparement des ressources par
les élites et le manque de concurrence et de transparence au cœur de l’Etat ont
entravé les performances de croissance de Madagascar ». On ne peut
être plus direct
ni plus explicite, ce qui n’est pas dans les
habitudes de la Banque Mondiale. Mais sans doute, trop c’est trop ! Et ils
ont fini par en parler à la place des Malagasy. On ne peut pas les mettre en
prison comme Lola Rasoamaharo qui n’a cessé de critiquer la gouvernance de Gasy
Tapany. D’ailleurs, la représentante va bientôt quitter définitivement
Madagascar.
https://www.lejournaldesarchipels.com/2023/05/09/la-banque-mondiale-propose-des-reformes-durgence-pour-madagascar/
.
Pourquoi croyez-vous que la Banque Mondiale et le FMI demandent maintenant qui
sont les bénéficiaires finaux des différents marchés publics, dont ceux
financés sur le fonds Covid ? Ce sont les fameuses élites qui trustent tout.
Voyez tout simplement les quelques exemples ci-dessus, qui sont très parlants.
Et encore ! Là, on n’a parlé que de quelques affaires de Mamy Ravatomanga.
Quid des affaires de toute la clique (les fameuses élites dont parle la Banque
Mondiale) ? Comme par exemple celles de Rinah, à la SMMC avec la complicité du DG Tsirenge Niriko, (
Lien ici pour lire le dossier), ou à Madagascar
Airlines !
Ce sont les défaillances de la gouvernance Gasy Tapany qui, selon la Banque
Mondiale, ont limité la capacité de Madagascar à atteindre une croissance
économique soutenue, inclusive et élevée, nécessaire pour réduire l’extrême
pauvreté.
Triste constatation ! Cela ne changera malheureusement pas tant que Gasy
Tapany reste à la barre.
Et la seule chance pour Madagascar de remonter la pente, c'est de se
débarrasser le plus rapidement possible de Gasy Tapany et sa clique.
Gasy Tapany, ceinture
noire 6ème dan de karaté, honoris causa. Du jamais vu en 60
ans !
Par ailleurs ce samedi, Maître Hansi René
RAMANITRANDRASANA 10ème Dan,
a été élevé par Gasy Tapany au grade de Commandeur de l’ordre national.
A l’instar de ce qui se fait à titre honorifique pour les ambassadeurs
étrangers ayant servi à Madagascar.
Gasy Tapany a participé à une séance de démonstration de kata avec d’autres
vrais karatékas, à l’ouverture de la coupe du président. Probablement, cela n’a pas été trop difficile après
quelques cours particuliers intensifs à domicile comme le chimpanzé que vous
pouvez voir sur le site
https://www.youtube.com/watch?v=eKA4f_GBbU8&t=13s
.
Vêtu d’un kimono tout neuf, Gasy Tapany a reçu en contrepartie une ceinture
noire cadeau de l’école d’Okinawa. Maître Ramanitrandrasana a dit qu’il a
apprécié le niveau de Gasy Tapany lors de cette démonstration et lui a décerné
le grade de ceinture noire 6ème dan. Les 43 autres démonstrateurs
n’avaient malheureusement sans doute pas le niveau, et ont dû se contenter des
applaudissements nourris du public. A moins que ces applaudissements ne fussent
adressés à Gasy Tapany seul, tellement il s’est distingué !
Gasy Tapany a eu cependant la délicatesse de ne pas avoir exigé un grade plus élevé, quand bien même 5 karatékas, Lalajaona RANDRIAMANANTSOA, Andriamianarivo
RAJAONARISON, Andrianjafimahery RAKOTOMALALA, Emilien René RAKOTOMANANA et le
général Benjamina RAKOTOMANANA, avaient été élevés au grade de 7ème
dan en avril 2022.
Gasy Tapany mérite-t-il réellement ce grade, ou serait-ce à titre honorifique
et pour services rendus (Coupe du Président) ? En tout cas, lui y croit
dur comme fer (et il doit bien être le seul). Il a dit qu’avant d’être déclaré
champion de Madagascar à l’époque, il avait dû livrer et gagner 12 combats. Un
titre de champion qu’on ne trouve d’ailleurs nulle part dans les annales de ce
sport.
C’est sans doute comme ses autres titres, comme Champion de la Nutrition, ou
Champion de l’industrialisation, ou le prix du Grand Bâtisseur que Patrick
Rajoelina l’autre Gasy Tapany alias Lala sy Noro est allé recevoir en Egypte à
sa place. Gasy Tapany
n'a pas encore le don d'ubiquité et a dû se résoudre à déléguer, ce qu'il n'a
jamais su faire.
La population malagasy n’est pas dupe et sait ce qu’il en est, tout comme les
vrais karatékas présents à Mahamasina savent également ce que vaut
techniquement ce grade de 6ème dan! Tout le monde connaît la
pathologie de mythomanie de Rainilainga.
Mais il n’aura certainement aucun mal à faire
certifier authentique et digitaliser avec un QR code ce grade par EPHALU, en
cas de besoin. Un certificat qu'il a d'ailleurs tenu et montré à l'envers.
Mais l’heure de vérité approche, et le vrai judoka Behozatse semble le narguer
avec les milliers de gens que les gaz lacrymogènes des forces de l’ordre n'ont pas découragé à Ambilobe. Elles sont venues en masse assister à son Mihava Tour.
Ce certificat de ceinture noire 6ème dan lui suffira-t-il à combler
son retard ? Il n’y a que lui et ses thuriféraires qui y croient encore.
Alors, de quoi demain sera-t-il fait ? Que vont devenir les amis
d’aujourd’hui ? Bien malin celui qui le sait !
Par : RAMAHIRATRA
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